Top des Jeux joués en 2022 / Top played Games in 2022

Cette liste classe les jeux joués en 2022 et qui m’ont marqué d’une quelconque façon. Le but est, à la fin de l’année, d’en avoir une rétrospective intéressante.
This list ranks the games I played in 2022.The goal is, at the end of the year, to have an interesting retrospective.
Archives : 2021

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Légendes Pokémon : Arceus

50 heures de bonheur alors que tout le monde nous annonçait le pire des jeux Pokémon… Et j’ai eu le meilleur, celui que j’ai toujours attendu. Alors oui, il est moche (et encore, on s’y fait très vite) mais l’aventure est incroyable de liberté et de passion pour quiconque aime collectionner ces petites bestioles dans un univers toujours aussi enfantin mais accrocheur. Désormais libéré de ses barrières au tour par tour ou presque (les combats restent sous cette forme, bien que plus rapides), le joueur peut désormais lancer des Pokéballs sur des Pokémons visibles à l’écran. La chasse au Shiny, les tentatives d’esquives d’attaques, se cacher dans les hautes herbes pour bien viser son Hyper Ball sur ce Pokémon aux yeux rouges qui voit ses stats maxées au plus haut… Un vrai kif, que je n’attendais pas si bon et qui m’a fait me plonger des nuits durants dans une région de Sinnoh ancestrale absolument mémorable. Un grand jeu de l’année !

TMNT Shredder's Revenge

Je n’y croyais absolument pas, principalement parce que j’ai toujours peur des coups de rétro-nostalgie et parce que j’adore Tribute pour leurs visuels, mais pas franchement pour leurs jeux (sauf le premier, Wizorb). Eh bien quelle ne fut pas ma surprise de savoir que mettre un bon dev dans les mains d’une bonne prod (DotEmu) ça fonctionne toujours autant ! Ce jeu de 3h en ligne droite (mais à la rejouabilité immense) propose tout ce qu’il faut pour être inoubliable : de la nostalgie partout, des références, du fun, de l’humour, du Rap 90’s bien pensé rappelant le Ninja Rap et bien entendu des personnages très bien retranscrits dans un beat’em all très facile d’accès à plusieurs niveaux de difficultés pensant à tous les joueurs. De la nostalgie, dans un moule moderne : c’est ça qu’on veut davantage désormais !

Tinykin

Et dire que j’en ai vu un prototype au Stunfest il y a plus de 5 ans maintenant et que déja, l’idée de jouer à un « Pikmin indépendant » me donnait vraiment envie. Tinykin est absolument tout ce que je voulais au final : une belle aventure cartoon de 6 heures que j’ai terminée non-stop d’un coup d’un seul, avec un gameplay parfait, une progression fluide, beaucoup de bonnes idées, des visuels de Simon Hutt absolument ravissants et une maitrise du gamefeel saisissante. Comme pour Splasher par le passé, l’équipe de Romain Claude fait des merveilles et on se retrouve avec une petite perle qui ne laissera pas indifférent.e.s les joueurs et joueuses qui tenteront l’aventure. C’est du tout bon et plus encore !

Power Wash Simulator

J’ai le droit de le mettre une nouvelle fois dans le top de l’année, je fait ce que je veux ! Sorti en Early Access en 2021, Power Wash Simulator est enfin terminé et débarque en même temps que sa version finale sur le Game Pass. Et quelle merveille ! C’est comme l’ASMR : on trouve ça bizarre, ça ne marche pas sur tout le monde, mais ça fait du bien à ceux qui y sont compatibles. Vous avez un karcher magique sans tuyau ni reservoir et devez « juste » nettoyer des niveaux. Si comme moi cela vous fait du bien de ranger des choses, de nettoyer des zones de façon complète et que vous avez quelques tocs, le jeu va les titiller pour en sortir le meilleur. Et ils ont même rajouté un (turbodébile) scénario au tout ! Ca ne sera pas pour tout le monde mais par contre, pour la cible, c’est du génie.

New Tales from the Borderlands

Jeu « QTE » comme le premier Tales From de Telltale, ce second jeu narratif réalisé en interne à Gearbox montre plusieurs choses : que le studio est de plus en plus jeune et progressiste dans son humour (le pipi/caca ça peut être rigolo sans se moquer du physique de tout ce qui est vivant !) et qu’ils avaient vraiment envie de raconter cette histoire… au point d’en oublier de proposer du gameplay au joueur. ET POURTANT : j’ai adoré. L’aventure est absolument intéressante et très amusante avec une flopée de personnages réussis même quand ils sont très énervants (coucou Octavio). Techniquement, la Mocap s’en donner à cœur joie et on retrouve complètement l’univers et le lore de Borderlands dans une continuité qui donne très envie de jouer au prochain ! Et V.O et VF sont toutes deux de qualité.

Nobody Saves the World

Délicieux, ce jeu d’action/aventure part du principe qu’à force de jouer avec un personnage vous allez en débloquer un autre, puis un autre, et qu’à chaque fois ils se joueront totalement différement. Mieux encore : il faudra faire évoluer plusieurs personnages pour en débloquer de plus puissants, revenir sur d’anciens personnages pour leur permettre d’accéder aux attaques des autres découverts jusqu’alors et… c’est le bordel, mais c’est magique et ça fonctionne. Alors en toute sincérité je n’ai pas terminé l’aventure parce que j’en ai vite vu la routine, parce que j’ai trop de jeux sur le feu et parce que le style visuel éclaté de couleurs me fait rapidement mal aux yeux… Mais Nobody Saves the World va faire beaucoup d’heureux.euses tant il est addictif, malin et toujours amusant à découvrir !

LEGO® Star Wars™ : La Saga Skywalker

J’adore les jeux LEGO mais pour en avoir terminé la majorité depuis leur existence, les jeux de Telltale m’ont tout de même franchement ennuyés lors des dernières tentatives. Bonne nouvelle : le développeur a semble-t-il compris que sortir un jeu LEGO par un n’était pas la meilleure des idées et que renouveler le concept était une bonne chose. Résultat : ce LEGO Star Wars est une vraie pépite de fun, de monde libre géant, de remake des films totalement débiles à partager en famille et de gameplays différents reprenant quelques grands moments d’autres jeux Star Wars (la Bataille de Hoth de Rogue Squadron ou la Course de Pod de Racer par exemple). J’ai adoré y passer 35 heures de ma vie et j’ai du me forcer à déinstaller le jeu afin de ne pas faire les 100% du monde libre. On en est là !

Dome Keeper

C’est fou, le génie. Qui aurait pensé que mélanger Mr.Driller et Missile Command ferait un si bon jeu ?! On y joue un soldat devant creuser la terre pour trouver un maximum de ressources afin d’upgrader un dôme qui, à intervalles régulières, servira d’unique défense à notre base sous-terraine. On peut alors controler le dôme pour se battre mais aussi et surtout en automatiser certaines choses. On débloque plusieurs biomes, toujours plus de technologies et rapidement, Dome Keeper devient ce qu’on appelle une DROGUE. Tout simplement.

Horizon Forbidden West

Le premier épisode me fut des plus laborieux à finir mais il faut dire que l’histoire n’était vraiment pas à la hauteur dans ses quêtes secondaires et même dans ses liens entre des personnages pourtant très réussis. Ce second jeu corrige cela avec brio : les cinématiques de discussions sont bien plus vivantes, les annexes ont tout un sens réel avec l’histoire, le dénouement et l’objectif donnent envie de continuer l’aventure et… seul le monde libre est un peu décevant paradoxalement, à tel point que je l’ai rapidement mis de côté pour n’enchaîner que les missions. Et c’était très bien comme ça ! Aloy revient avec ses anciens amis et de nouveaux visages encore plus intelligemment écrits pour une seconde aventure faisant directement suite à la première et se permettant quelques… folies de science-fiction qu’on n’attendaient pas si barrées. 11 ans après Mass Effect 2, la recette des « personnages qui font l’histoire » fonctionne toujours.

God of War: Ragnarök

Pour moi le premier « nouveau » God of War était une vraie claque narrative qui allait donnait le « LA » de tout le « PlayStation Studios Universe » : un gros scénario, une réalisation à couper le souffle, des moments d’action intense et interactifs, du craft, plein d’énigmes à base d’armes à débloquer, des gros Boss, des retournements de situations, des personnages annexes qu’on adore et 40 heures de jeu qui n’en finissent plus de ne pas se finir. Eh bien c’est toujours la même recette, c’est toujours à couper le souffle, on pleure, on rit, on a des frissons, on vit un truc intense aux ficelles scénaristiques énormes mais qui fonctionnent. On a le droit à un Kratos qui évolue (au grand dam des mascus que ça dérange : tant mieux) mais… On a aussi un consensus de gameplay global qui ne rend aucune mécanique parfaite et qui donne un jeu qui plaira avant tout et surtout à ceux qui sont là pour une histoire davantage que pour un gameplay. Je suis la cible, donc j’ai kiffé… Mais je comprendrai totalement que ça ne fasse pas l’unanimité !

Saints Row

Très fan de Saints Row 3 et IV, je me les suis relancé récemment et… Ils ont très mal vieilli ! C’est pourquoi je me faisais un plaisir de découvrir ce nouveau reboot qui ne m’a absolument pas déçu. Alors oui, il est 100% bugué de partout mais j’oserais dire que ça a fait partie de l’expérience folle qu’il propose. Reste que c’est une revisite entre modernité et boomerisation d’une franchise concon qui tente d’être plus ouverte aujourd’hui. Résultat : vous allez voler l’argent d’un train de marchandise avec un tank qui roule sur chaque wagon tout en explosant des ennemis dont la barre de vie réagit comme dans un jeu des années 2000 sans que rien ne soit réaliste. C’est un jeu PlayStation 2 de 2022 qui parle de la jeunesse, de la société et de comment les boomers les empêchent d’avoir une vie de qualité. C’est un pur OVNI aussi bête dans la forme qu’intelligente dans le fond. J’ai adoré.

Frog Detective

Créée par Grace Bruxner et Thomas Bowker, la série des Frog Detective voit enfin son troisième et dernier épisode sortir cette année et il est… fantastique ! Pour l’occasion, les trois épisodes sont sortis en un seul pack à 15 € et je ne peux que vous le recommander si vous aimez les jeux d’aventure ultra-simple mais bien écrit. C’est drôle, complètement barré et ça n’est que de la bonne humeur pendant 45 minutes à 1 heure selon l’épisode. Alors oui, ce n’est qu’en anglais, malheureusement pour ceux qui ont du mal avec ça.

Sonic Frontiers

Moche, plein de bugs, complètement cassé dans ses phases différentes de gameplay, Sonic Frontiers est pourtant le meilleur jeu 3D Sonic qui nous a été donné de jouer depuis longtemps et pour une simple raison : il est fun. On va vite, librement dans un monde vide mais du coup sans obstacles pour nous barrer la route. Chaque boss est ultra-scripté et pas très malin, mais propose une chanson rétro 90/2000 comme on aime en trouver dans les jeux Sonic en 3D. Super Sonic est là, les niveaux 2D aussi, le monde libre est plein de choses à faire plus ou moins intéressantes et il y a même un mode facile très accessible pour le plaisir de tous.tes. Bref : Sonic Frontiers n’est pas un bon jeu mais c’est sans aucun doute l’un des plus amusants de 2022. J’y ai passé 17h de pur plaisir.

Kirby et le Monde Oublié

Adorable de bout en bout, ce jeu n’en est pas moins assez frustrant pour deux choses : le mode coopératif est toujours aussi inutile pour le second joueur qui fait vraiment office de figuration (comme trop souvent chez Nintendo, mais l’intérêt est compréhensible pour les très très jeunes joueurs qui accompagnent les parents) et surtout : ce n’est pas fluide ! Les FPS chutent bien trop souvent dans un jeu pourtant absolument beau à chaque instant. Les mondes sont rayonnants, colorés, les pouvoirs sont malins et cools à utiliser, le jeu est toujours aussi simple et tant mieux (même si la difficulté est un peu en dent de scie illogique vers la fin de l’aventure). Bref, on ne peut que se rejouir de voir un si beau jeu, mais on pestera devant une console qui commence vraiment à maltraiter ce genre de beauté.

SIFU

C’est rigolo : plus bas, je dis que TUNIC a voulu jouer les élitistes et là, avec le difficile SIFU, je le mets en plus haute position. Deux raisons à cela : un jeu orienté autour d’un gameplay intelligent qui donne une réelle raison d’exister à cette difficulté. Et évidemment, le fait que j’ai triché et me suis rendu invincible pour parcourir toute l’aventure… Et j’ai kiffé ! SIFU a une grande force : chacun de ses niveaux est une véritable expérience visuelle de qualité, avec un spectacle son et lumières souvent saisissant qui récompense de ses faits d’armes. Et pour ceux qui trichent comme moi, c’est la même chose. SIFU a beau m’avoir beaucoup trop déçu à être si peu accessible, il m’a fait me démener pour le rendre accessible afin d’en profiter de toute l’excellence visuelle. C’est un très bon point !

Stray

« Le jeu du chat » est comme tous les jeux Annapurna : un peu prétentieux d’un coin de l’œil, hyper narratif et surtout assez court mais juste ce qu’il faut. Vous presserez un bouton pour sauter d’une plateforme à l’autre, vous passerez votre temps à parler à des robots, à miauler parce que « pourquoi pas » et essentiellement à vous extasier devant des environnements souvent magnifiques et des animations de chat au poil (j’allais dire « léchées »). Bien que j’ai beaucoup de mal avec ce gameplay « point & click » qui ne dit pas son nom, reste que l’aventure est intéressante et que le scénario tient bon, même si il est très quelconque. On y joue pour le chat, les musiques de Morusque, sa beauté globale et ses nombreux plans magnifiques… Pas sur, cependant, qu’il reste en mémoire. Wait & See !

Trombone Champ

Deux heures de jeu de rythme complètement débiles : voilà ce que propose ce jeu de Trombone très drôle, avec fausses notes et difficulté crescendo, qui vous demandera en plus de collectionner des cartes, de les revendre contre des skins, de les transformer en caca pour les revendre à un babouin bizarre qui les échange contre d’autres skins… Bref, c’est complètement frappé et donc forcément inévitable. L’humour est particulier, on adore ou on déteste, moi, je ne peux qu’avouer avoir passé une soirée particulièrement inoubliable en découvrant ce… truc… que j’ai hâte de relancer à chaque mise à jour et ajout de chansons ! Et d’ailleurs, ça se joue magnifiquement bien au Steam Deck en détection de mouvements. C’est encore plus drôle ainsi.

Last Call BBS

Zachtronics en force, comme toujours, dans ce nouveau jeu de génie ou il s’agit de découvrir un vieil ordi et ses applications et jeux 1 par 1 avec une vraie barre de téléchargement, une vraie saturation de serveurs, etc. Les applications iront du solitaire un peu revu et corrigé pour être « différemment compliqué » à la construction de maquette en passant par des tas d’énigmes bien complexes ou il faut lire de nombreux documents pour en comprendre les mécanismes. C’est un jeu Zachtronics : hyper complexe, accessible si on a le temps d’en lire tous les tutos et globalement très malin. C’est surement l’un des plus accessibles du créateur depuis quelque temps et surtout, il a une ambiance unique qui donne réellement envie de tout découvrir. Un très bon jeu pour les méninges !

RUN: The world in-between

Je ne suis pas très objectif parce que j’ai sourcé le jeu. RUN est hyper simple d’accès et ne demande « que » d’enchaîner les niveaux qui génèrent de façon logique et méritante des morceaux de défis. Quatres défis s’enchaînent en mode saut et dash avant une ligne d’arrivée vite atteinte. Toutes les dix réussites environt, une toute petite narration s’étoffe et de nouveaux défis s’ajoutent à la sélection générée. On saute, on dash, on virevolte en essayant de ne pas se faire mordre par l’ombre qui nous poursuit… Et si on est trop stressé, un mode plus cool, sans l’ombre, est aussi au rendez-vous. Tout cela porté par une bande son qui tabasse et des visuels à l’apparence simple mais aux effets vraiment efficace et à l’animation très fluide. Une bonne petite surprise !

Aperture Desk Job

Jeu/Expérience pensé pour mettre en avant les spécificités du Steam Deck, Aperture Desk Job ne s’arrête pas à une simple démo technique et tente de raconter quelque chose de fou mais malin. Exactement comme Portal, finalement. Sur 30 minutes environ (le jeu est gratuit), on va découvrir les différentes commandes du Steam Deck et ses quelques subtilités dans une aventure qui vous laisse assis derrière votre bureau à jouer le SAV des toilettes d’Aperture. Et puis forcément, ça va partir en cacahuète… En plus d’ajouter du lore à l’univers Aperture (même si ça reste trop débilos pour être vraiment pris au sérieux), le jeu est sublime, frôle souvent le jeu purement narratif mais narré à la perfection (en anglais sous-titré) afin de passer un excellent moment. C’est malin.

Eiyuden Chronicle: Rising

Après avoir découvert un scénario très nul et sans surprise (que vous pourrez allègrement passer avec le bouton Start) j’y ai trouvé un parfait candidat pour alimenter mes tocs de complétion… Et le dernier RPG à avoir fait ça n’était autre que Suikoden IV. Normal : c’est la même équipe « spirituelle » et ce jeu n’est que le prologue d’un plus gros « Suikoden-like » à venir. Du coup, ce fut passionnant d’enchaîner les trois/quatre donjons du jeu pour looter des ressources et aider tous les villageois à complèter leurs différentes boutiques et leur mille-et-une tâches jamais très passionnantes. Remplacez les étoiles de Suikoden par des Tampons à valider et vous avez votre jeu chronophage du week-end. Plaisir coupable total ! Par contre on espère que « le vrai jeu » sera plus intéressant…

Shotgun King

PUNCAKE Delicieux est un duo de créateur qui propose de donner un don chaque mois permettant de recevoir toutes leurs créations de l’année dès qu’elles sont prêtes et leur jeux sont globament à la fois fous et géniaux. Mais Shotgun King a une particularité : il a cartonné sur Steam. Et c’est normal ! Parce qu’il propose un concept unique où l’on joue un Roi qui doit exploser les adversaires dans une partie d’échec. Le jeu est difficile, pas loin d’être hardcore, mais c’est peut-être aussi parce que je ne suis pas assez patient pour élaborer des stratégies. Reste que c’est du génie et que ça rivalise de très loin avec certains des meilleurs jeux de réflexion/action de ces derniers temps. Jouez-y absolument !

The Looker

Parodie loin d’être camouflée de The Witness de Jonathan Blow, The Looker est un jeu gratuit disponible un peu partout qui vous propose une heure d’exploration et de puzzles à base de labyrinthe pour enfant. C’est quelquefois drôle, souvent bas du front, c’est un peu à The Witness ce que Mel Brooks est au cinéma et on doit l’avouer, ça fait du bien : on prend toute la prétention d’un Jonathan Blow (qu’il soit un génie ou pas, il semble prétentieux) et on la traine dans la boue à coups de sous-entendus ridicules, de mises en abîmes enfantines et de rappels à la réalité qui font parfois mal quand on a aimé le jeu d’origine. Les commentaires audio, l’audace qui tombe à plat de certains événements, les succès cachés… Tout est là pour se moquer et bien se moquer. Ça fonctionne !

Grapple Dog

Plateformer à grappin, absolument mignon et coloré, Grapple Dog est surtout une vraie lettre d’amour aux jeux 16 bits sans pour autant se reposer sur ses lauriers. Il propose un grappin malin bien facile d’accès dans des niveaux ou certes, le personnage flotte et dérape un peu trop, mais pour le bien de la progression. Très difficile d’adhérer à cette façon qu’a ce petit chien de poursuivre ces déplacements de quelques pas à chaque lancée mais au final, c’est pour notre bien : la difficulté que cela engendre nous permet d’apprendre à enchaîner les sauts et les reprises de grappin avec intelligence. Pas sur que s’ait été pensé ainsi, mais ça fonctionne. Dommage cependant que la progression reste assez classique et convenue mais… c’est le genre qui veut ça, j’imagine !

Citizen Sleeper

Il y a vraiment plein de bonnes choses dans ce « livre dont vous êtes le héros » proposant plein de mécaniques de survie en milieu spatial : dommage qu’il soit totalement en anglais. Les visuels sont jolis, l’ambiance pesante mais loin d’être déja vue rend l’aventure palpitante et au final il n’y a que la répétition des actions et une difficulté un poil aléatoire qui vient rendre ce récit moins percutant que prévu. J’ai beau beaucoup l’aimer, je pense que rares seront les personnes à en aller au bout sans abandonner en chemin. Trop de textes, trop de menus, trop d’aller-retour, trop de clics, trop de molette de souris, trop de tout… Mais malgré tout, c’est un jeu assez unique sans son évolution, qui n’a pas une direction artistique aussi classique qu’il en a l’air. Une originale découverte.

20 Minutes Till Dawn

Il reprend l’idée de Vampire Survivors, se permet d’être plus beau, plus classe, avec un meilleur univers… Mais au bout de 5 à 6 heures de jeu, on en a malheureusement fait le tour. La symbiose des armes est moins fun et profonde, le plaisir de jeu est moindre et même si il y a quelques moments très plaisants c’est aussi beaucoup de frustration et d’armes qui ne servent pas à grand-chose. La découverte est géniale, on croit à un « meilleur Vampire Survivors » qui se jouerait davantage au ciblage souris, mais il n’en est rien. C’est cependant clairement un super moment à passer dont je me rappellerais toujours : le jeu parvient à sortir du lot et se séparer de son modèle très vite pour proposer une expérience qui sur sa courte durée sait être intéressante.

A Memoir Blue

On ne fait pas grand chose dans cet enième aventure narrative de Annapurna mais pour une fois depuis bien longtemps (depuis Sayonara Wild Hearts ?) l’aventure sait se faire humaine, humble et simple. C’est l’histoire d’une jeune fille qui ne va pas bien… Et qui va plonger dans sa detresse pour s’en sortir. Cela ne dure pas plus d’une heure trente, c’est souvent magnifique visuellement et même si le gameplay est très simpliste, cela rend l’aventure hyper accessible. Ca ne plaira pas à tout le monde, c’est une certitude, mais l’experience narrative a au moins le tact d’être sincère dans sa démarche. De plus, le mélange de personnages en 3D et en 2D est absolument ravissant. Une très jolie aventure !

Thymesia

Je n’aime toujours pas les Dark Souls dans leur forme, mais dans le fond ils ont souvent une âme (sans mauvais jeu de mot) et un univers particulier. Thymesia à l’univers, le lore, les idées (avec des jauges spécifiques à éclater avec des attaques tout aussi spécifiques) et il est vraiment fluide, agréable à jouer et plutôt joli. Par contre, il n’a réellement pas beaucoup d’âme : très quelconque au demeurant, il reprend vraiment tout ce qui se fait déjà dans le genre en y ajoutant quelques nouveautés comme précisé ci-dessus. Au final, on est donc devant un énième jeu du genre, plus simple, plus accessible, qui n’est pas mauvais du tout mais aura du mal à rester dans les mémoires. Pas grave ?

Jade Order

Jeu malin qui ne tombe pas dans le ravin malgré une certaine répétitivité, Jade Order vous demande juste de vous déplacer au tour par tour sur des cases de niveaux agrementés de pièges et d’ennemis donc il faut comprendre les patterns pour les battre. Celui-ci ne peut être battu que par l’arrière, celui-la suit un chemin très précis, etc. Le tout ajoute au fur et a mesure des niveaux quelques originalités de gameplay et propose aussi une completion intéressante avec un objectif de gemmes et trésors à trouver dans chaque level. C’est du pur jeu d’arcade au tour par tour, au pixel soigné, aux environnements certes peu nombreux mais aussi à joli petit prix. Une belle petite découverte, simple, efficace, vite mais bien jouée.

A Musical Story

Alors ce n’est pas parfait, loin de là. Le jeu de rythme proposé entrecoupe des séquences dessinées et musicales qui se « complètent » via quelques séquences utilisant uniquement et avec malice les gâchettes de la manette. C’est très simpliste, cela se base sur l’apprentissage après l’échec et amène une accessibilité bienvenue au fil des loupés. C’est donc bien pensé pour être un jeu hyper accessible à tous et… Etant fan de jeux musicaux, forcément, ça m’a frustré. Je ne lui en voudrais jamais (étant de ceux qui demandent justement aux jeux difficiles de m’être accessible) mais je ne peux pas objectivement dire que j’ai aimé y jouer de façon passionnante. Par contre l’histoire et les musiques m’ont complètement envouté et ont fait de cette jolie aventure de 2h un vrai bonheur à découvrir lors d’un voyage en Train désormais inoubliable. Bravo à l’équipe !

Letters

Ce petit jeu de 2h qui fait du bien, qui te remplit parfaitement une session de train un peu longuette mais aussi une âme un peu fragile par moment. Du gameplay au service d’un récit. Tout ce que j’aime. On joue avec les mots, littéralement, en leur donnant un coup de pied pour les casser, en faire d’autres… Le jeu aurait été impossible ou en tous les cas une vraie galère à traduire, alors il est très bien en anglais. Le style visuel est accrocheur, le récit n’est jamais trop long. Sincèrement, on est devant une petite gemme toute polie qui ne va jamais atteindre des sommets mais qui fait un bien fou à quiconque y met les pieds. C’est sucré, c’est malin, ça raconte quelque chose de fort. Développeuses à suivre !

AC Valhalla : l'Aube du Ragnarök

J’ai plutôt détesté ce Assassin’s Creed (je suis un grand fan) et pourtant… Je viens d’en terminer le dernier DLC avant l’épilogue final gratuit à venir. 130 heures de jeu plus tard : quelque souffles de qualité dans ce qui est selon moi l’un des pires AC jamais écrits. Non pas qu’il soit fondamentalement mauvais, mais il transpire le fait qu’aucun scénariste n’a dû être libre d’en faire un truc. Coté « Animus » par contre, y’a du contenu… Mais pas dans ce « DLC » vendu 40 € qu’est Ragnarök. On y a le droit de voler en corbeau, d’utiliser des pouvoirs très cools et d’explorer une carte qui est une des meilleures de la série depuis longtemps mais pour autant, le scénario est complètement inintéressant. Et vraiment, je n’en peux plus de ce moteur de jeu vieillot aux animations molles et aux bugs trop nombreux.

Hot Wheels : Unleashed - Looney Tunes

Je triche complètement parce qu’il est sorti en 2021, mais je profite du DLC « Looney Tunes » un peu onéreux d’ailleurs pour en parler : c’est un Trackmania avec des licences, des loopings partout, une bonne grosse dose de collisions pétées et un mode principal enchaînant les courses au podium et les Contre la Montre. Hot Wheels est un jeu qui montre l’intérêt des Loot Box quand elles ne demandent pas d’être achetées à outrance et quand elles rendent la progression vraiment amusante. Débloquer par hasard Kitt de K2000 ou la Delorean de Retour vers le Futur, entre quelques voitures mythiques de la marque, donne un vrai charme à l’aventure. Ça rend accro, c’est chronophage et on lui reprochera d’avoir beaucoup trop de voitures à part à vendre hors Loot-Box (paradoxalement) même si on peut les débloquer dans un menu dédié avec l’argent du jeu.

Chinatown Detective Agency

Proposant plusieurs enquêtes (non-linéaires au bout d’un certain temps) dans une atmosphère en pixel plutôt accueillante, Chinatown Detective Agency parvient à créer une ambiance intéressante mais ne laisse jamais le joueur ou la joueuse s’en emparer… Par contre, on va pouvoir enquêter par nous même ! Via google, principalement. C’est intelligent, intéressant, mais cela ne suffit pas à rendre l’aventure moins répétitive (surtout à cause des nombreux tickets d’avion à commander et du temps à dérouler pour être à la bonne heure à l’embarquement). Ajoutez à cela la tonne de tout petits mais frustrants bugs, bloquants ou pas, et vous aurez de quoi être un poil deçu. Dans quelques patchs, sans doute que ce sera bien moins frustrant. Il suffit de ça pour que ce soit une petite régalade.

Stranger of Paradise

Un énorme nanar, voilà ce qu’est ce Final Fantasy écrit par Tetsuya Nomura et porté par la Team Ninja. Un énorme nanar aux dialogues à mourir de rire, aux situations impossible, aux cinématiques très peu nombreuses et rarement éclatantes, qui se permet un système de jeu entre Nioh et Monster Hunter (le multijoueur étant assez raté malgré tout). 15 donjons, chacun faisant référence musicalement et visuellement à un donjon connu d’un des Final Fantasy, tentent de sortir du lot mais ne sont finalement que de simples biomes sans réelle âme. L’histoire rocambolesque tentant un remake/préquelle/réalité alternative de Final Fantasy premier du nom est tout du long savamment saboté par une réalisation aux fraises et pourtant… Je me suis beaucoup amusé pendant 15 heures de jeu, avec tout ce loot proposant des allures improbables à mes héros, et surtout : la Nomura’s touch a encore fonctionné avec moi. Quel pigeon.

Floppy Knights

Malgré l’absence de traduction française (je sais que ça va en frustrer plus d’un), ce Advance Wars dans un monde de geeks et de trolls est vraiment sympathique. Remplacez les actions possibles par des cartes et vous aurez un gameplay plutôt simple mais efficace qui ne révolutionne jamais rien. Le jeu veut juste proposer un bon tactical hyper abordable et c’est totalement réussi sur ce point. C’est un peu « mon premier Deck Building » dans l’âme, le scénario est amusant, les visuels assez mignons et la durée de vie bien costaude pour quiconque aime le genre. On lui reprochera peut-être une tendance à être vraiment trop bavard parfois mais les moins causants passeront sans vergogne les plus longues cinématiques. 

Brotato

Les Vampire Survivors-Like commencent à avoir une direction artistique et ce jeu réalisé par un solodev reprend l’univers à Patates de ses précédents jeu avec succès. Fun, bourrin, plaisant, Brotato manque de réellement captiver sur de très longues heures en termes de choses à débloquer mais pour l’instant, ça reste un divertissement à moins de 5 € qui n’a pas à rougir de la concurrence. C’est même surement l’un des meilleurs jeux du genre à sa sortie…

Somerville

Un jeu magnifique de direction artistique rencontre un gameplay exécrable à la profondeur 3D totalement raté et une histoire qui commence fortement pour ne jamais décoller et rester très classique et très quelconque jusqu’à la fin : c’est cela Somerville et c’est désolant. Rempli de bugs et de mouvements imprécis, le gameplay de ce jeu très cinématique peine à amuser et frustre davantage à chaque nouveau niveau à parcourir. Non vraiment, il n’a que son visuel pour être sauvé et c’est vraiment triste.

POSTAL : Brain Damaged

J’ai toujours eu un ressenti d’amour/haine assez profond pour la sortie des POSTAL qui flirte tellement avec le pire que ça en devient « marrant ». Le fait que les développeurs originaux ne soient pas derrière ce nouveau jeu, que le 4ᵉ opus soit une bouse infâme en parallèle et que ce spin-off soit réalisé comme un vieux FPS des années 90 m’a donné envie de lui donner une chance… Mais c’est surtout grâce à la démo, sorte de parodie des Sims/Desperate Housewives qui tourne mal, qui m’a tout de suite fait acheter le jeu complet. Malheureusement, la suite des niveaux est beaucoup moins intelligente, beaucoup moins bien construite et enchaîne les sombres décors et environnements avec des vagues d’ennemis à buter souvent abusées.

Valkyrie Elysium

Une énorme déception : si la démo jouable était convenable et promettait un jeu diversifié et fun, le jeu complet se révèle un copié-collé de son premier niveau et de toutes ses idées de gameplay. On parcourt un monde dévasté, vide, sans âme, avec le prétexte scénaristique qu’il faut pour donner une excuse aux créateurs de ce jeu qui manque furieusement de fond. La forme n’a même pas de quoi se mettre en avant : c’est mal animé, plutôt moche globalement pour de l’Unreal Engine 5 et rien ne décolle jamais. C’est du recyclage constant, de la fainéantise incompréhensible et un vrai jeu « low-cost » de la part de Square Enix. La franchise Valkyrie méritait vraiment mieux de la part de son éditeur qui, décidément, enchaine les ratés ces derniers temps. 

TUNIC

Voilà un avis qui ne va pas faire l’unanimité mais en plus de trouver le jeu hyper quelconque visuellement avec beaucoup trop de références à Zelda pour vraiment me sortir de l’ennui, le voilà totalement gâché par un gameplay « à la Dark Souls » qui n’a selon moi absolument rien à faire là. Toutes les petites joyeusetés à base de fouille de la carte, de passages secrets et d’inventaire complet et amusant est transformé en véritable duel contre un gameplay pas assez souple et des ennemis bien trop durs à battre. Certains vont en adorer le défi… Mais pas moi ! Et c’est ainsi qu’après deux heures de jeu, je rage une bonne fois et j’abandonne. Il y a trop de jeux à découvrir pour perdre du temps avec des titres qui décident de jouer les élitistes pour sortir du lot. Déso pas déso.

Lost Judgment: Kaito Files

DLC payant du second jeu Judgement, spin-off de la série Yakuza, The Kaito Files met en avant le side-kick de Tak dans une aventure totalement originale. Plus courte, elle ne donne aucun intérêt ou presque au monde libre ainsi qu’aucune annexe jouable. Résultat : le jeu ressemble à une énorme visual-novel entrecoupée de combats, encore plus que dans tous les jeux de la saga. Le scénario a un bon début, une excellente heure de fin (avec des combats mémorables), mais son cœur est comme celui de Lost Judgement : complètement mal écrit et répétitif à outrance. Notre héros possède de nouveaux styles de combat ainsi qu’une intéressante trame scénaristique qui se concentre réellement sur sa personne. Ce n’est pas qu’une annexe de plus mais c’est à prix fort pour ceux qui aiment la série Judgement. La formule se répète beaucoup trop…

Midnight Fight Express

SIFU n’est pas le seul à jouer les inspirations John Wick : voila ce jeu d’action très bourrin qui demande de frapper, lancer des objets et esquiver des attaques lourdes dans 40 niveaux qui peinent cependant à garder le rythme. La faute à un menu d’améliorations/skins qui revient après chacune de ces missions de moins de 5 minutes. Ce chargement/gros temps d’arrêt dans le feu de l’action perturbe l’ambiance pourtant bonne de ce qui est vraiment une histoire bas du front d’un mec qui était la au mauvais endroit, au mauvais moment, et qui va enchaîner les éliminations musclées. C’est sympathique, c’est Game Pass, c’est chez Humble et franchement malgré ce problème de rythme ça reste très amusant. Surtout pour les plus jeunes qui n’auraient pas déja joué à ce genre de jeu.

Bounty of One

Encore un Vampire Survivors mais celui-la à quelques originalités : on doit s’arrêter de bouger pour pouvoir tirer automatiquement, il se passe dans un environnement Western et surtout il est jouable jusqu’à 4 joueurs ! Seul, c’est un plutôt « mouaif » Vampire Survivors mais à plusieurs c’est vraiment une réussite. Ca vole de partout, la progression est intelligente, la découverte de nouveaux personnages complémentaires prend tout son sens et on lui reprochera juste un Early Access un peu timide en « pepites » à collecter pour faire progresser son perso dès le début du run. Sans doute un problème d’équilibrage à ne pas casser avant la sortie finale. Bref, c’est un bon jeu, pas incroyable mais efficace.

Hell Pie

L’humour est vraiment graveleux dans ce jeu plein de gore, de fefesses et de zizi mais surtout de caca, de pipi, de vomi et de tout ce qui fait rire les moins de 10 ans (et plus si affinités). Je suis un peu client du délire (j’aime bien Postal, je l’avoue) mais là ça ne colle réellement pas au style de jeu. Parce qu’en contrepartie de cet humour lourdingue et potache qui fait du rentre-dedans à chaque dialogue, chaque personnage, chaque lieu, chaque texture, on a le droit à un gameplay plutôt sympathique de plateformer 3D qui tente d’être un bon Mario. Alors ce n’est pas parfait et les niveaux manquent quand même beaucoup de finesse, mais ça fait le taf ! Reste que si tuer un Boss Caca pour récolter un tampon usagé géant n’est pas votre tasse de thé, peut-être que vous pouvez passer… Moi c’est fait !

Cursed to Golf

Je l’ai longtemps attendu et… Je trouve que ça ne fonctionne pas du tout. Malgré un mignon pixel et des musiques entraînantes (bien que fortement répétitives), le principe du jeu de golf « un peu rogue » me semble très ennuyant au final. Les niveaux sont comme prévu alambiqués de façon à être rageants, mais le gameplay est très quelconque et surtout, pas assez fun. C’est vraiment le souci principal du jeu : on ne s’amuse pas, j’ai l’impression. Ajoutez à cela un côté trop bavard, un système de cartes et de monnaie réellement très basique à débloquer, et vous avez un joli combo de ce qui fait un jeu tout juste moyen, qu’on oublie bien vite. C’est complètement dommage…

Night Skate

Night Skate est sympathique via un principe de « 1 button » pour tout le gameplay : il suffit de faire sauter son personnage sur les éléments du décor pour enchaîner le score et les combos. Si vous vous faites toucher par un obstacle, vous perdez des points. Plus vous obtenez de points après plusieurs runs terminés, plus vous avez le droit à de nouveaux environnements (trois en tout) et de nouvelles palettes de couleurs. Malheureusement, le jeu souffre de sa plateforme : le tactile n’est pas aussi précis qu’on le voudrait et surtout, le contenu est rachitique. On en fait très vite le tour. C’est un super premier jeu pour les développeurs, une superbe idée de jeu de skate facile à prendre en main, mais c’est aussi juste une petite friandise tactile avant de passer à autre chose… Pas grave, c’était cool !

Trek to Yomi

Je ne sais pas à quoi joue Devolver ces derniers temps mais encore une fois, c’est la douche froide. Trek to Yomi n’a qu’une seule chose pour lui : son style visuel. Tout le reste est soit ringard (le scénario) soit déjà vu (le twist) soit complètement raté (le gameplay). Des gardes insupportables côtoient des combos bien plus forts que d’autres (XXXY et Exécution) ou des idées de gameplay qui cassent l’intérêt (mettez vous dos à un ennemi et le combo lié cassera toutes les gardes du moment que l’adversaire n’esquive pas). C’est un véritable gâchis tant les trailers vendaient du rêve. Comme quoi, une DA permet toujours de bien mentir mais ne suffit clairement pas à faire un bon jeu. Sans aucun doute, une des plus grosses déceptions de l’année pour l’instant !

A Plague Tale : Requiem

Malgré ses gros soucis d’I.A, j’avais plutôt aimé le premier jeu qui apportait un peu de noirceur supplémentaire dans le monde du AA mais le faisait avec humanité et une nouvelle idée de rats absolument bien maitrisée grâce aux musiques de Deriviere. Malheureusement, au bout de 2h30 de jeu, le second Plague Tale m’est complètement tombé des mains. La faute à une I.A toujours aussi perfectible mais aussi à des idées de gameplay ennuyantes et énervantes : les gardes vous voient de trop loin, les débuts sont laborieux sans la nouvelle arme du jeu et surtout les personnages passent leur temps à vous dire de ne tuer personne… Mais c’est tellement plus simple ! Truffé de bugs (les chargements qui voient des soldats mourir parce que leur torche ne s’est pas chargée assez vite), Requiem m’a ennuyé. C’est dommage parce que… Qu’est-ce qu’il est beau !

Arkanoid - Eternal Battle

En vrai ? La réalisation est superbe, l’idée est très bonne de proposer du Battle Royale Arkanaoid qui fonctionne plutôt bien mais le soucis c’est… que le jeu est à l’heure de sortie assez désert, surement à cause d’un prix de 30 € qui pique pour un tel jeu de nos jours. C’est d’autant plus dommage que les différents modes de jeux sont bien présents, que le titre promet du Cross-Platform (un peu cassé à la sortie aussi, mais ça arrive) et que le tout part d’une bonne idée de Game Design. Quand un jeu est mauvais, ce n’est pas bien grave de se dire qu’on va très vite l’oublier. Là, c’est plus que rageant ! Avec un peu de chance mon texte sera nul et non contractuel dans quelques jours et le jeu sera un succès mondial. Mais j’en doute malheureusement. Reste que le boulot de PastaGames sur ce titre est remarquable !

Sniper Elite 5

La série des Sniper Elite fait partie de ces sagas qui nous proposent un bon jeu sur 2 à chaque itération. Un premier jeu moyen mais original, un second jeu excellent, un troisième opus lent et ennuyant, un quatrième titre à la limite de la perfection en termes de level design et de coopération et… voilà un cinquième épisode qui fait tout de travers. Ajout d’un monde « libre » pas nécessaire pour chaque mission, façon Hitman mais en moins bien. La possibilité pour les joueurs d’entrer dans une partie est une bonne idée, très mal exécutée (du coup on décoche l’option pour ne pas être dérangé) et surtout, l’ambiance de Guerre n’est absolument pas retranscrite de façon intéressante. Vivement Sniper Elite 6.

Dawn of the Monsters

L’idée vendait du rêve : un beat’em all solo ou à deux joueurs qui nous propose de jouer des kaijus ou des super-héros qui défoncent d’autres kaijus à la chaîne dans des villes dévastées. L’ambiance « comics » fonctionne pourtant très bien en screenshots mais malheureusement, en jeu, c’est davantage cheap et rapidement redondant. Même chose pour le gameplay, mollasson et lourdeau, volontairement certes, mais avec de difficiles perceptions des profondeurs qui rendent la progression plutôt hasardeuse par moment. Malgré tout, on s’y amuse une petite heure : le souci c’est qu’il ne tient pas la route sur la longueur, les missions se suivent et se répètent énormément. Il y a là un concept efficace qui manque de renouvellement et de polish.

Spirit Hunters

N’est pas Vampire Survivors qui veut ! Ce clone avec des dessins sans animations qui piquent franchement les yeux avait cependant tout pour plaire, mais il se complait dans un manque violent d’artistique (ce qui fait le charme de Vampire Survivors, ce sont aussi les rythmes endiablés des coffres qu’on ouvre !) et souffre surtout d’un gameplay ponctué de petites fautes de gouts, entre déséquilibres, manque de logique des hitbox et armes qui ne se mélangent pas bien au point de rendre certains runs caduques. Ajoutez à cela un arbre de compétence et de progression qui vous demande rapidement de farmer à outrance et… Bon en vrai j’ai joué une dizaine d’heures. Si vous êtes curieux, vous tomberez dans le panneau, soyons sincères. Et vu le succès, je ne suis pas seul…

Vampire : Swansong

Oh bah c’est raté ! Après un The Council très sympathique, les développeurs de ce jeu dans le monde du RPG « Vampire » se cassent les dents sur des visuels complètement à la rue (ici joué sur Xbox Series S), un monde très vide et un ultra-narratif bien trop complexe à comprendre si on a déja pas arpenté les feuilles de personnages du jeu de rôle original. Malgré une bande son d’Olivier Deriviere comme toujours splendide, voici un jeu Vampire qui se plante en beauté. Voila un enième jeu au fort potentiels mais pas du tout terminé… C’est plus que frustrant ! Surtout que l’univers avait beaucoup à offrir et qu’on lui sent une vraie belle écriture derrière les nombreux bugs (bloquant parfois) et des menus bien trop complexes arborant des idées de gameplay voulant complexiser un narratif pourtant simple mais potentiellement efficace. Quel gachis.

Pat'Patrouille : Grand Prix

C’était sincèrement honnête. C’est plein d’imperfections dues au fait que comme d’habitude on pense les enfants incapables de comprendre la vitesse, d’avoir un peu de difficulté et de vraiment apprécier de débloquer des choses et de profiter d’une vraie durée de vie, néanmoins la dizaine de courses et les quelques personnages disponibles augmentent plus que prévu le potentiel de jeu de ce produit. C’est honnête aussi parce que ça reste fidèle au dessin animé d’origine et au final on ne peut que l’apprecier davantage que les autres jeux Pat’Patrouille qui restent pénibles et sans fond. Au moins là, petits et moins petits pourront rivaliser avant de découvrir que Mario Kart fait ça bien mieux et avec bien plus d’option de jeu, de vitesse et de fun. Heureusement qu’il est Game Pass…

Astérix & Obélix XXXL

On ne va pas se mentir, les jeux Astérix sortent trop vite pour avoir le temps d’être bons, mais Osome a trouvé une formule qui marche : construire un niveau sous la forme « puzzle/plateforme sans sauts -> attaque de camp -> TimeRun sur un énorme camp d’ennemis -> Conclusion » et l’a répété six fois avec de très jolis décors. Problème : du coup c’est ultra répétitif, pas follement amusant et si la coopération fonctionne un chouya le jeu reste paresseux. Ce n’est de la faute de personne d’autre que du temps de développement, j’imagine… Mais c’est mieux que le précédent ! C’est déja ça. Si vous voulez voir un très beau jeu Osome, le dernier Schtroumpfs est déja bien meilleur. Vraiment, j’ose à peine imaginer ce que serait capable de faire cette équipe avec du temps !

DC Krypto Super-Chien

Outright Games continue de faire un bon jeu pour enfant sur 10 et malheureusement, ce n’est pas cette adaption du film d’animation éponyme qui va tirer son épingle du jeu. C’est un shoot aérien en 3D en vue à la troisième personne, en rail-shooter évidemment, avec un level design hyper répétitif et souvent claqué au sol. Rien ne va : le jeu est trop simple, on s’y ennuie très vite et le petit mini-jeu d’adoption d’animaux est beaucoup trop quelconque et simpliste pour vraiment être un bonus de qualité. Les Boss sont très inégaux, les pouvoirs à débloquer sont dans le désordre (donner un bouclier en fin de jeu alors qu’on est maxé niveau vie, sincèrement ?) et les deux personnages jouables ne se valent pas (le chien de Batman a un pouvoir unique qui ne sert à rien). Bref, on se moque de l’audience jeune, comme d’habitude… Vivement que ça change !

The Cleaner

Je comprend l’idée, mais ça ne marche pas. Vous y jouez un « John Wick » qui meurt en prenant une seule balle, doit tout recommencer au moindre Game Over dans des niveaux fixes sans aucun aléatoire ou changement entre deux parties, avec des sections séparées par des conduits d’aération qui… Dans un jeu de gunfight… Vous demande de jouer de la plateformes. C’est absolument à côté de la plaque selon moi et c’est bien dommage. La musique est cool, le filtre visuel rend bien, il y a plein de bonnes idées cinématographiques mais on est devant un jeu honnête qui aurait pu vraiment être de haut niveau si il s’était donné la peine de croire en lui-même. Ce n’est pas sa faute : c’est aussi à cause d’un milieu du JV rempli de complexes de l’imposteur que cet énième tentative ne va pas au bout de son idée.

Beat Souls

La déception est énorme. Pour ce « petit jeu » je ne m’attendais pas à être aussi mis de coté alors que c’est typiquement le genre que j’aime. Mais rien ne fonctionne vraiment : aligner des fantômes pour collecter les âmes en rythme est soit trop simple, soit trop frustrant. Les rythmes sont tous les mêmes d’une musique à l’autre et ne sont pas très impactants que ce soit visuellement ou même… à l’écoute. On a surtout l’impression de jouer à un niveau bonus d’un autre jeu plus ample et complètement différent. C’est réellement dommage parce qu’on sent l’intention, la volonté de bien faire et la certitude qu’on a de bonnes idées à proposer. Mais ça manque aussi surement d’un réel suivi et d’avis externes pour peaufiner le tout. Ce n’est pas mauvais, c’est juste très décevant.

Please, Touch The Artwork

J’adore les jeux de puzzles malins et mine de rien, ce jeu belge en contient Trois différents avec une centaine de niveaux pour chacun. Tout serait au beau fixe pour l’amateur de réflexion que je suis ? Bah pas vraiment… J’ai trouvé ça très laborieux et franchement pas motivant. Les transitions sont belles mais répétitives, la narration est beaucoup trop omniprésente et pas forcément intéressante et surtout, la plupart des puzzles ne fonctionnent pas en termes de récompense, d’impression d’avoir mérité la conclusion, etc. Ajoutez-y les nombreux bugs qui ont parcouru mon expérience et vous avez un jeu qui, clairement, me laisse grandement sur ma faim. Dommage.