Top des Jeux joués en 2021 / Top played Games in 2021

Cette liste classe les jeux joués en 2021 et qui m’ont marqué d’une quelconque façon. Le but est, à la fin de l’année, d’en avoir une rétrospective intéressante.
This list ranks the games I played in 2021.The goal is, at the end of the year, to have an interesting retrospective.

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Sourcing Manager : Plug In Digital (PID Games & Dear Villagers) – Co-Creator & Former Editor-in-Chief : Game Side Story

Psychonauts 2

Le premier Psychonauts fut une véritable claque artistique pour l’amateur de jeu de plateforme que j’étais déjà à l’époque. Plus de 15 ans se sont passés avant qu’on puisse jouer à cette troisième aventure (l’expérience VR étant très fun et intéressante à jouer) et c’est une totale réussite. Alors oui, il y a quelques sauts énervants, des murs invisibles pénibles et ce « vieux gameplay » qui vient gâcher quelques moments. Néanmoins l’univers, la narration, l’originalité des niveaux et le visuel complètement assumé nous propose une aventure aux nombreux et sympathiques rebondissements sans aucun temps mort. Et que c’est drole !

Marvel's Guardians of the Galaxy

La Version Française est un bonheur de doublage, les héros les plus bavards de la galaxie Marvel s’en donnent à coeur joie, les personnages se payent le luxe d’être mieux adaptés ici que dans les films éponymes et globalement, ce jeu reprend toutes les meilleures choses des comics et de leurs adaptations cinématographique dans un melting-pot d’action hyper répétitives mais jamais lassante du moment qu’on accroche à cette histoire passionnante. Le jeu a totalement fonctionné sur moi et il est clairement mon adaptation de Comics préféré de tous les temps. Rien que ça.

Ratchet & Clank : Rift Apart

Je suis fan de Ratchet & Clank depuis la première heure alors j’avoue être moins objectif que pour d’autres jeux, mais quel bonheur que de retrouver le duo dans un jeu qui, comme tous les jeux Insomniac depuis quelque temps, transpire la perfection technique. C’est beau, c’est fun, c’est bourrin, on a vraiment l’impression de jouer à un Film d’Animation interactif du plus bel acabit et ça se permet en plus d’améliorer le lore de la série avec de nouveaux personnages très charismatiques. Non vraiment, quel bonheur !

Tales of Arise

Il fallait au moins cette qualité visuelle, cette accessibilité de tous les moments, ces combats rapides et fun (à la Tales Of) et ses personnages hauts en couleur pour me refaire chavirer dans un RPG, le premier depuis au moins 5 bonnes années voir plus qui ne m’ennuie pas au bout de quelques heures.  La fin est un peu en deçà et le scénario plus convenu qu’il n’y parait, mais hey, quel kif ! À noter quand sans le mode de difficulté « Facile », j’aurais peut-être lâché la manette. Le temps, c’est précieux, surtout quand il ne s’agit que de levelling…

Road 96

Sur les Huit sessions de scénario que propose ce jeu narratif ou chaque embranchement est aléatoire, seule la moitié est vraiment intense. Mais alors, quel rythme ! La découverte est incroyable même si tout s’écroule ensuite avec l’habitude et la compréhension de la boucle de gameplay. Mais les personnages, l’OST et beaucoup de moments du jeu font oublier un titre narratif qui ne tient pas forcément sur la longueur, proposant qui-plus-est une fin franchement décevante. Néanmoins, il y aura un avant et après Road 96 en termes de jeu narratif, c’est certain ! DontNod, c’est du passé ?

Maskmaker

Vous y jouerez l’apprenti d’un grand créateur de masques magiques qui, une fois portés, peuvent vous envoyer dans d’autres mondes. Un atelier s’ouvre à vous et le jeu vous guide pour créer votre première réalisation à l’aide d’un marteau, d’un burin et d’une planche de bois. Ne comptez pas sur moi pour vous spoiler la moindre once d’histoire de ce jeu de masques absolument délicieux à découvrir. C’est encore une fois d’une grande maîtrise de la part de Innerspace et ne vous étonnez pas si Maskmaker devient rapidement un incontournable du jeu d’aventure narratif en Réalité Virtuelle : il le mérite !

NieR Replicant ver.1.22474487139...

J’ai découvert la série avec NIER : Automata qui m’a mis une belle claque, comme un peu chez tout le monde. Ce remake de sa préquelle est davantage Vintage avec des mécaniques de jeu moins fines (il n’y a pas Platinum derrière) et une rejouabilité laborieuse, mais l’histoire, les personnages, l’univers, tout cela fait encore mouche et sublime d’autant plus toutes les références que je n’avais pas comprises dans Automata. Un vrai chef-d’œuvre incompris de son époque qui, via cette nouvelle version, se trouve une magnifique adaptation plus accessible.

It Takes Two

Claque Pixarienne, sans la modernité dans l’écriture mais avec beaucoup de talent de mise en scène et de gestion du fun manettes en main, It Takes Two est un excellent jeu coopératif qui plus est très accessible. S’il est sans doute trop long de trois bonnes heures, avec un final pas si parfait que le reste de l’aventure, il n’en reste pas moins une œuvre qui fonctionne, qui offre son lot de baffes visuelles et enchaîne les niveaux maitrisés et les idées de gameplay comme peu d’autres titres du genre. À jouer en couple, pour un plus gros impact. Une vraie perle !

The Forgotten City

« Oui mais en même temps tu bosses pour Dear Villagers qui édite ce jeu ». C’est vrai, m’enfin vous voyez un autre jeu de notre label dans cette liste ? 😉 Forgotten City réussit à proposer un concept de boucle temporelle dans un moteur à la Elder Scrolls (normal, c’est l’adaptation d’un ancien mod) et le fait avec beaucoup d’intelligence. Impossible de vous en dévoiler quelque chose sans spoilers mais vous n’êtes pas au bout de vos surprises sur ces 12 heures de jeu à se triturer le cerveau pour savoir ce qu’il serait amusant de faire dans cette boucle avant de foncer dans le portail pour recommencer cette journée folle. Ce n’est pas toujours très beau (surtout sur XBOX) mais c’est toujours intelligent et malin.

The Legend of Tianding

On va faire simple : selon moi c’est l’œuvre JV culturelle de l’année, mêlant habilement gameplay et narration pour remettre au gout du jour une légende importante de Taïwan. C’est engagé politiquement tout en étant hyper accessible, avec des phases de narration mêlées à l’exploration en 2D et des combats rapides et jouissifs. Le style visuel est peaufiné, malin, original. Un vrai action/plateformes comme on en fait trop peu. Une vraie surprise !

PowerWash Simulator

Sortie Early Access improbablement réussie de cette année, PowerWash Simulator fut très vite rattrapé et mis sous le giron de Square Enix. Ça aussi, c’est improbable ! Ce jeu de simulation de karcher vous demande de tout nettoyer, avec une grosse qualité : l’accessibilité. Pas vraiment de défi autre que la satisfaction du travail bien fait. Tous.tes les toqué.e.s comme moi y trouveront leur compte et les mises à jour le rende bien trop chronophage. Un vrai bonheur, réussi et malin, pionnier d’une vraie nouvelle tendance que j’aime : le jeu satisfaisant.

New Pokémon Snap

Pour moi ce Pokémon Snap est absolument tout ce que j’attendais d’un nouveau jeu de la franchise démarrée sur Nintendo 64. Je prend un plaisir fou à parcourir les niveaux, à lancer des pommes pour reveiller un Ronflex à faire briller de mille feux ce petit Pichu qui me récompensera d’une photo trois étoiles à 5000 points tout cela pour avoir le meilleur album photo de tout le temps. La narration est légère ce qui est parfait, visuellement c’est très joli, c’est vraiment le jeu « chill » par excellence et c’est pourquoi il rend mes longs trajets particulièrement captivants. En bref : toute la famille aimera New Pokémon Snap, c’est le parfait cadeau de Noël à mettre sous le sapin !

Unpacking

Dans la liste des jeux qui font du bien, je vous sors Unpacking du carton ! Le but est juste de ranger des cartons, comme dans un déménagement. On range les livres, les peluches, les objets divers et variés comme bon nous semble et ça fait du bien : à nos tocs, à notre temps libre, à notre envie de ne rien faire mais quand même faire quelque chose. Et le plus cool, c’est que ça raconte une simple petite histoire. Il y a un peu de génie dans Unpacking et c’est pour ça qu’on l’aime ! Par contre, il est très court et on en aurait bien repris pour deux/trois niveaux. 

Deathloop

Dans la catégorie « ce n’est pas toi, c’est moi » on se pose là avec ce nouveau jeu Arkane qui selon moi est autant le plus réussi de tous, que celui qui me met le plus sur le carreau en termes d’intérêt. La direction artistique est folle, les idées de gameplay « rogue » sont intelligentes mais du coup, je n’accroche pas aux trop nombreux retours aux menus, à la narration saccadée et volontairement bordélique, ainsi qu’au gameplay qui reprend Dishonored et le simplifie beaucoup… Ce qui n’est pas du tout un défaut pour beaucoup l’est un peu pour moi, juste pour des questions de gouts. Du coup c’est bizarre mais oui : Deathloop est génial, même si je suis personnellement déçu.

Quake Remastered

C’est dingue de se dire que ce jeu n’a pas vieilli ! Autant Doom a quand même pris un coup de vieux, Duke Nukem n’en parlons même pas, mais alors Quake ? J’ai découvert avec ce Remastered qu’il n’avait rien à envier aux FPS d’aujourd’hui en termes d’univers. Les monstres sont incroyables de design inventif, les niveaux se jouent très agréablement et les armes sont jouissives à jouer. Alors oui le gameplay est vieillot, forcément… Mais l’ambiance d’époque fonctionne parfaitement aujourd’hui. Un vrai bonheur inattendu !

Golf Club Wasteland

Gérant à merveille une narration qu’on n’attendait pas si maitrisée, voici un jeu de golf qui n’est pas fou à jouer (surtout à la manette avec un stick analogique gauche beaucoup trop sensible) mais qui ne manque pas de raconter quelque chose. Saupoudré d’une station radio au rythme parfait, autant dans la musique proposée que dans les dialogues amenés par les auditeurs, Golf Club Wasteland est un délire honnête et accrocheur d’environ deux heures. J’ai vraiment adoré y jouer et j’en veux encore !

Returnal

Une prouesse artistique au service d’un melting-pot de gameplay maitrisé qui force le respect à tous les instants, mais c’est aussi un jeu qui ne parvient pas à gérer son rythme afin de ne pas abandonner des joueurs moins téméraires sur le bas côté. Beaucoup vous diront qu’il est difficile : ce n’est pas si vrai. Il demande juste beaucoup d’abnégation pour relancer des parties en ayant clairement peu ou rien n’appris de la précédente, aussi longue eut-elle été. Si le défi ne vous fait pas peur, vous allez adorer. Les autres : n’ayez pas honte de le lâcher en cours de route. Ce n’est pas vous, c’est lui.

Lost Judgement

Proposant une histoire sur fond de harcèlement scolaire qui part sur de très bonnes bases, proposant un grand méchant vraiment charismatique, Lost Judgement loupe complètement son cœur de jeu avec des répétitions scénaristiques à outrances, des redites, les mêmes dialogues à chaque nouvelle cinématique et beaucoup trop de déductions nulles et évidentes. Ajoutez à cela deux villes que l’on connait par cœur et vous aurez sans doute le moins bon de la série des Ryu Ga Gotoku depuis l’exécrable Yakuza 3. Si c’est votre premier « Judgement » par contre, c’est largement plus tolérable…

YS IX : Monstrum Nox

Difficile de ne pas conseiller Monstrum Nox à quelqu’un qui attendrait avant tout d’un jeu qu’il lui propose un véritable voyage et de l’action sans trop de réflexion : ce neuvième YS est exactement cela. Hyper accessible, il propose même une histoire très simple que certains esquiveront sans mal pour n’en tirer qu’une exploration hyper fluide des environnements et des combats bourrins, mais jouissifs : deux éléments de jeu à moitié réussis, mais qui mis ensemble fonctionnement étonnamment très bien. YS 9 est un jeu qui trouve son efficacité dans tout ce qu’il fait de moyen.

FarCry 6

C’est fou comme les jeux Ubi se suivent et se ressemblent même dans le ratio amour/haine que je leur porte. 21h de fun pour l’Histoire, mais de la violence débile qui jure face à un scénario qui se voudrait + profond qu’il ne l’est… Ubisoft a vu Game of Thrones et s’est dit que la violence c’était rigolo, mais en abuse pour se donner une crédibilité « mature » complètement à côté de la plaque. C’est rigolo, plein de bonnes idées, mais l’enrobage est si grossier et convenu qu’on en vient à se demander si vraiment, on se souviendra d’autre chose que de ce méchant charismatique mais mal employé. Comme d’habitude avec FarCry, remarquez…

Zombieland VR

Shoot en réalité virtuelle assumant totalement son ambition de jeu à speed-runs, à meilleures courses chronométrées pour chaque niveau, Zombieland parvient à proposer un gameplay collant parfaitement à un univers simple et plaisant qui amuse très facilement. Alors oui, 20 € pour deux heures ça parait énorme mais l’amusement est vraiment de la partie, la cinétose est extrêmement réduite voir inexistante et seule l’absence de doublages français peuvent légèrement déranger. C’est de la VR très simple, certes, mais aussi très efficace.

Next Space Rebels

Sorte de Kerbal scénarisé autour d’une critique acerbe de Youtube et des multinationales du net, Next Space Rebels est très intelligent dans sa construction et passe vraiment de la petite fusée de bord de fenêtre à la conquête des étoiles. La mise en scène en vraies/fausses prises de vues et FMV est géniale. Par contre il y a beaucoup trop de bugs et de lenteur sur PC au bout de quelques heures de jeu… Et cela manque de tutoriaux parfois, au point qu’on peut en rester bloqué. Ce qui est mon cas, à quelques pas des étoiles… Triste !

Flow Weaver

Flow Weaver hérite de toutes ces années de jeu d’aventure PC et l’adapte à la VR avec une histoire plutôt satisfaisante à découvrir. Ce n’est pas le jeu d’aventure le plus incroyable qui soit sorti en Réalité Virtuelle et on est tout de même très déçu d’y avoir rencontré autant de petits bugs, mais Flow Weaver est tout de même une proposition originale à l’univers intéressant qui saura divertir pendant la demi-dizaine d’heures proposées. Et puis il y a ce doublage québecois, inoubliable !

Outriders

Outriders est vraiment un gigantesque nanar décomplexé, tout droit sorti des années 2000. L’humanité y est aussi vulgaire et crasseuse que l’ambiance globale proposée, mais le charme opère malgré tout. Pas grâce à la difficulté globale du jeu, largement cassée par son principe de progression mal fagoté, mais surtout pour ce qu’il propose de pouvoirs à claquer en multijoueur tout au long d’un scénario qui fait le taf. Ce n’est pas le jeu du siècle, on en est même très loin : mais il est curieusement bien plus divertissant qu’il n’en a l’air !

The Big Con

Point & Click à la manette, extrêmement agréable à jouer, bien écrit, mais qui manque furieusement de rythme. Le but est d’escroquer un max de gens pour se faire un max de pognon et pouvoir sauver sa mère d’une dette qui bouleversera la vie de notre héroïne. On y joue pour l’écriture et l’aspect coloré, mais la répétitivité est partout et surtout dans le mini-jeu de « vol à la tire ». Rapidement, la boucle de gameplay est ennuyante. Vraiment dommage. Mais le visuel reste en tête !

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L’humanité n’est plus. Les champignons ont gagné et il ne reste que la faune, la flore et les machines. C’est justement une de ces machines, un petit robot nommé Robbie, que vous jouerez dans Void Terrarium. En parcourant plusieurs donjons, vous devrez découvrir des artefacts et des ressources pour nourrir une humaine et améliorer son habitat. Void Terrarium est davantage un visual-novel plutôt intelligent qui se cache derrière ses phases de Tamagotchi et ses donjons. Une vraie curiosité qui manque malheureusement de rythme.

Blind Drive

Vous êtes un pauvre type coincé dans une voiture sans aucune visibilité sur la route. Seul le tableau de bord avec la vitesse et votre kilométrage apparait à l’écran. Tout le reste est en vocal, rendant le jeu très difficile d’accès pour quiconque ne comprend pas les voix anglaises. Blind Drive peut entièrement être joué sans regarder l’écran qui ne fera apparaitre que de simples effets lumineux, par ailleurs très réussis, en fonction des situations. On passe du génie à la gêne, avec un humour très mal maitrisé, aux trois quarts du jeu. Rendant forcément triste du résultat final ayant tout de même touché du bout du doigt la perfection.

Boyfriend Dungeon

Visual Novel décomplexée voulant se faire la plus ouverte et progressiste possible, Boyfriend Dungeon prend le pari de tirer parti avec intelligence du concept simple de draguer ses propres armes pour les voir s’améliorer. Mais avec seulement deux (!!) donjons et une progression linéaire au possible, ce titre n’est qu’un « petit jeu » sans véritable intérêt autre que la blague globale. Et si les visuels 2D sont plutôt cool, tout ce qui est en 3D est furieusement quelconque voir cheapos. Très décevant, mais addictif, juste pour voir jusque ou va la blague. 

The Artful Escape

Aussi important soit-il pour toute une partie de son public, aussi propre soit-il artistiquement parlant, aussi marqué par tout ce que j’aime dans le jeu vidéo narratif et musical… The Artful Escape n’a absolument pas marché sur moi. Les riffs de guitare parviennent à gâcher la musique ambiante, la morale globale (magnifique) est baignée dans un trip paradoxalement trop travaillé pour me convaincre et le gameplay se résumant à avancer, sauter et laisser appuyé X entre deux séquences de « Simon » m’ont franchement ennuyé. Une énorme déception pour un jeu que j’attendais tant !

Happy Game

Alors… Ce n’est pas lui, c’est moi. Enfin, d’habitude Amanita arrive à me chopper sur son ambiance mais avec ce trip horrifique qui ne fait pas peur mais dérange franchement visuellement, Happy Game tente de me raconter quelque chose que j’ai déjà vu. Du coup, comme je ne disais… Ce n’est pas lui, c’est moi. Le point & click ne marche plus sur moi, ce genre d’énigmes non plus et du coup bah, désolé, mais ce fut l’ennui. D’ailleurs je ne l’ai pas terminé après en avoir terminé la moitié des niveaux. « Déso pas Déso ».

TASOMASHI

Un jeu qui vous raconte l’épopée de Yukumo, obligée de traverser une demi-dizaine de mondes avec son vaisseau pour en purifier les lieux, pervertis par une étrange brume noire. Ajoutez à cela le fait de pouvoir jouer avec le vaisseau-montgolfière au bout de deux heures de jeu et vous aurez tout de même la vision d’un titre qui a tout pour plaire aux plus curieux et ceux qui accrocheront à ce visuel particulier, emporté par des musiques étranges, mais qui posent parfaitement l’ambiance. Néanmoins, ce n’est qu’un beau voyage : Tasomachi ne vous racontera pas grand-chose, ni ne fera dans l’originalité.

Biomutant

Biomutant est cassé, trop ambitieux, s’inspirant beaucoup de la recette UbiSoft moderne déjà très discutable mais ici développée par beaucoup moins de personnes. Le résultat est un jeu beaucoup trop bavard, qui part dans tous les sens et veut proposer mille et une choses sans réussir à en proposer une seule qui soit complètement gérée de bout en bout. Néanmoins, derrière ce qui semble être un triste ratage se cache une œuvre si décalée et foutraque qu’elle trouvera assurément et paradoxalement son public. Les goûts et les couleurs…

Exo One

Tout ce que j’aime dans le jeu vidéo (c’est le jeu d’une seule personne, au concept génial de contrôle d’une forme qui peut se plier en frisbee et jouer avec la gravité pour prendre de la vitesse, etc.) rencontre tout ce que je déteste : la prétention globale d’une idée portée par une narration cryptique au possible. On ne comprend rien à ce qu’on fait et c’est volontairement vide de sens pour nous laisser profiter des environnements. Alors c’est très beau, c’est très malin, mais ça ne m’amuse pas ni me parle au bout de quelques secondes. La faute sans aucun doute au fait d’avoir joué depuis 10  ans à des jeux de Game Jam et autres jeux de concours étudiants qui ont souvent ce genre de même idées. La plupart du temps sans la prétention et le cryptique qui m’insupporte…

Nickelodeon All-Star Brawl

Nickelodeon ne fait jamais vraiment de bons jeux de ses licences mais… On ne peut pas leur reprocher de ne pas faire face aux tenors du genre ! Après deux jeux de karts « mouaif » face à Mario Kart, voilà qu’ils proposent un All-Star Brawl façon Smash Bros. Et c’est rigolo : Leonardo contre Korra, Bob l’Eponge contre Helga, y’a de l’idée ! Mais le gameplay est beaucoup trop approximatif pour amuser de longues heures… Sauf si vous avez moins de 10 ans et la sincèrement ça fera le taf ! Aussi mauvais soit-il, il ne se moque pas de son public et ça, c’est honorable.

Aragami 2

Le premier avait au moins le mérite d’être un vrai hommage ++ avec sa pose d’ombres pour s’infiltrer, mais pour ce second opus on fait dans le classique à outrance. Jouez les trois premiers niveaux, multipliez cela par 20 et vous avez un jeu d’une répétitivité folle, gangrené par des bugs à foison et une I.A à côté de la plaque. Rigolo quelques heures en coopération, tout au plus. Mais jamais pertinent.

12 Minutes

Ce n’est même pas le scénario en mousse et sa fin cringe qui m’ont posé problème dans ce jeu « à la Lars Von Trier » qui ne peut que choquer pour tenter d’exister, mais bien sa prétention globale d’être novateur et original quand il ne propose qu’un gameplay raté sans aucune nuance ni liberté,  vous demandant de vous suicider et/ou attendre que la boucle temporelle se relance pour progresser à la moindre erreur de parcours. Prendre les joueur·euse·s pour des abruti·e·s, à mon sens, c’est rédhibitoire. J’ai détesté.

Hitchhiker - A Mystery Game

Réussir à ennuyer un amoureux des jeux narratifs comme moi, c’est tout de même étonnant. HitchHiker ne parvient jamais à rendre l’aspect vidéoludique vraiment intéressant : les quelques énigmes sont très simples et rares sont les moments intéressants qui vous sortent de votre torpeur. Pire : l’histoire se comprend trop vite et dès le deuxième parcours sur les cinq proposés, on sait à peu près quelle est la destination. HitchHiker ne parvient pas à rendre le voyage plus intéressant que l’objectif, cassant l’adage en le rendant plus ronflant qu’intéressant. C’est vraiment dommage.